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les prostituées
utilisent Facebook et le Blackberry pour le boulot.
290 prostituées interrogées pendant plus
d'un an
A Rue89, on a tout de suite pensé à en faire une « étude
débile ».
Mais nous nous sommes rendus compte que l'étude
que se propose
de commenter le professeur canadien est bien plus large et sérieuse
que ce qu'on pouvait en penser.
Elle a été réalisée
par un professeur de sociologie de l'université de Columbia.
Fin janvier, Sudhir Venkatesh, connu pour son étude sur les gangs de
Chicago,
a livré dans le magazine Wired les premiers résultats
de la recherche qu'il mène
depuis une dizaine d'années sur l'évolution
de la prostitution dans la ville de New York.
Le professeur de Columbia y aborde les conséquences de l'évolution
technologique
sur la vie des prostituées. Pour cette étude, Sudhir
Venkatesh
a suivi 290 femmes pendant plus de douze mois.
Plus de macs, des escort girls et leur page Facebook
Il explique qu'Internet et l'expansion de la téléphonie mobile
ont rendu la prostitution de rue obsolète et favorisé l'émergence
des escort girls,
qui attirent leurs clients de chez elles.
Les intermédiaires
(les « macs ») sont donc en voie de disparition.
Le sociologue
parle de « désintermédiation » du métier.
Sudhir Venkates assure également que les clients ne sont plus démarchés
sur le site de petites annonces Craigslist, qui est délaissé au
profit de Facebook
(83% des femmes interrogées ont une page Facebook,
un quart des clients sont approchés via le réseau social).
Fin
2010, la section adultes de Craigslist a d'ailleurs été fermée.
Enfin, 70% des femmes interviewées utilisent
un Blackberry.
Pourquoi
? Selon le sociologue, cela fait partie des quatre critères
qui les
valorisent auprès des clients et leur permettent
d'augmenter le prix
de leurs passes.
« Pour les clients, ce symbole de la vie professionnelle les conduit
à penser
que les prostituées ne sont ni droguées, ni malades. »
Du Bronx à Tribeca, des tarifs selon le quartier
Les autres critères de « valorisation » sont, par exemple
:
une teinture blonde,
l'obtention de meilleures chambres d'hôtel (plus grandes).
Dans cette étude, le sociologue assure également que les prix
varient
du simple au double selon le quartier.
La masturbation passe de 75
dollars dans le Bronx, à 225 à Tribeca.
Selon l'étude, la grande majorité des prostituées se
sont arrêtées à l'équivalent du bac.
Un cinquième
d'entre elles ont obtenu un diplôme universitaire.
Parmi les éléments
qu'elles ont toujours sur elles :
des pansements,
des préservatifs,
des chewing-gums.
Et jamais : de l'argent liquide,
une carte d'identité.
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